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Les greeters du Havre (76) défient la crise sanitaire
Nos réseaux de greeters en France utilisent, comme ici au Havre, des téléréunions pour renforcer nos liens, échanger sur nos balades, préparer l'après...Les confinements et autres restrictions sanitaires de l’année 2020 ont fait chuter le nombre de balades réalisées...
Adepte du voyage «comme un local», connaissez-vous l’échange de maisons?
Adepte du voyage «comme un local», connaissez-vous l’échange de maisons? Vous êtes déjà coutumier des rencontres Greeters lors de vos voyages ? Vous appréciez la découverte authentique, conviviale qui privilégie la rencontre avec les gens du coin ? Vous allez aimer le...
Un mois pour faire connaître les Greeters!
Actualités récentesValoriser un patrimoine immatériel Alors que l’été se termine et les Journées du Patrimoine approchent, la communauté internationale des greeters se mobilise pour mieux faire connaître ce concept de tourisme participatif. ...
SMART Destinations : pourquoi intégrer la donnée des habitants dans la promotion touristique ?
Le projet soumis par France Greeters et la startup Gemmici a été présélectionné pour l’appel à candidature : Bâtissons ensemble le tourisme du monde d’après ! Solutions touristiques innovantes post épidémie Covid 19”. Il sera présenté à un jury constitué d’un...
Envie de mettre du sens dans vos prochaines vacances ?
Actualités récentesEt si la période que nous venions de vivre vous avait donné envie de passer vos prochaines vacances de manière différente ? De partager plus, rencontrer des gens, aller à l’essentiel, ... On vous comprend tellement ! C’est pour offrir de belles...
Voyageons Autrement, les greeters sont là !
Voyageons autrement c’est : • un collectif de journalistes qui donnent des infos pour préparer son voyage ! Des articles et des dossiers, de la ressource et des informations sur le Tourisme Durable, l’Ecotourisme, le Tourisme équitable et solidaire, etc. • Des...
Déconfinement, les Greeters de France reprennent leurs balades !
Actualités récentesDepuis le 15 juin en France, le déconfinement est en place sur le territore métropolitain. Les 60 organisations de Greeters en France sont prêtes à vous recevoir à nouveau. Les conditiions de balade suivent les recommandations et la législation en...
“J’ai 10 ans” Marseille Provence Greeters
Gerard_Greeters©Andrea_Lammer « Que ce bateau sur lequel nous avons pris place il y a 10 ans, puisse voguer le plus longtemps possible !!! » Gérard, greeter de la première heure à Marseille. « Je consacre depuis quelques heures par mois...
La Fédération France Greeters a choisi de s’associer à la plateforme coopérative les Oiseaux de Passage pour s’engager concrètement dans le développement d’un Tourisme qui place la relation et la rencontre au cœur de ses pratiques.
Ce qui pouvait paraître utopique encore il y a quelques années prend forme de manière concrète avec les Oiseaux de Passage, qui créent du lien entre une multitude d’initiatives positives et redéfinissent les codes du voyage. Chacun de ses membres est un Passeur de voyage qui peut proposer soit un hébergement, des activités, balades, créations, productions et bons plans ou même des récits locaux. Les voyageurs ont ainsi accès à un guide de voyage fait par les personnes qui pratiquent le territoire, le tout dans un esprit de partage, de découverte et d’échange.
Pour mieux connaître ce réseau, nous avons posé 3 questions à Clément Simonneau et Prosper Wanner de la SCIC Les Oiseaux de Passage :
FG : En quelques mots, pouvez-vous nous présenter l’actualité des Oiseaux de Passage ?
OdP: Aujourd’hui Les oiseaux de passage c’est plus de 300 membres qui proposent leurs hospitalités et leurs récits sur une cinquantaine de destinations, principalement en France. Après plus d’un an et demi d’activité, notre actualité à venir est l’application des premiers résultats de notre programme de R&D dont l’objectif est d’innover pour replacer l’hospitalité et l’humain au cœur du voyage. Sur la base d’observations des pratiques, d’entretiens, d’analyses et d’études, nous avons synthétisé 4 hypothèses que nous allons travailler en ateliers avec nos membres. Ces ateliers vont permettre de définir ensemble des solutions innovantes que nous prototyperons sur notre plateforme LesOiseauxDePassage.coop afin de renforcer notre outil commun Pour un autre voyage qui soit source de rencontres, d’hospitalité et de partage.
Les thématiques que nous travaillerons cette année concernent les fonctionnalités nécessaires d’une plateforme web qui favorise une relation de qualité et la découverte culturelle. Une plateforme web qui permette les pratiques alternatives comme les monnaies locales ou l’échange de service, le partage du non-marchand, la négociation de gré à gré et les pratiques solidaires. Nous définirons également des cadres juridiques et contractuels nouveaux, modulables suivant Les Passeurs de voyage et non imposés par la plateforme web. Et enfin toutes les fonctionnalités de partage, d’interopérabilité et de diffusion des contenus créés pour que la plateforme et ses contenus soient diffus et non centralisés.
Notre objectif à travers ces chantiers est d’inventer une nouvelle plateforme de voyage sans standardisation ni formatage, une plateforme qui laisse libre expression aux singularités et au non-marchand, qui favorise le contact direct, le dialogue, l’humain et la qualité de la relation, qui valorise les individus, les collectifs et la coopération au lieu d’encourager les logiques individuelles et compétitives.
En parallèle de ces ateliers et de ces développements, l’actualité des oiseaux de passage c’est aussi la sortie d’un catalogue de séjour Slow Tour et l’Année Européenne du Rail. Le catalogue de séjour Slow Tour est construit en partenariat avec les agences de voyages membres des oiseaux de passage et les communautés locales d’hospitalités. Ensemble nous construisons une dizaine de séjours pour permettre aussi bien aux individuels qu’aux groupes de partir “slow”.
Dans le cadre de l’Année Européenne du Rail nous coopérons avec des producteurs de récits sur les thématiques et les imaginaires autour du rail, nous construisons un catalogue de séjours thématiques “À portée de rail” et nous constituons un réseau européen d’agences de voyages pour faciliter les voyages en train et autres mobilités douces à travers l’Europe. Un appel à coopération a été lancé en ce début d’année afin de mobiliser celles et ceux qui souhaitent participer au développement de voyage autour de la thématique du train : voir l’appel à coopération
FG : Vous participez activement à faire connaître les principes de la convention de Faro qui reconnaissent le droit au patrimoine culturel comme un droit humain, en quoi ces principes qui datent de 2005 sont-ils plus que jamais d’actualité en 2020 ?
OdP : La Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société adoptée en 2005 a été ratifiée par plusieurs pays et notamment fin 2020 par l’Italie. Sans être ratifiée par la France, depuis l’adoption en 2015 de la loi NOTRe, les droits culturels des citoyens doivent être garantis sur chaque territoire par l’exercice conjoint de la compétence en matière de culture par l’État et les collectivités territoriales (article 103). Faro est donc devenue une responsabilité publique partagée.
Cette convention-cadre permet que la responsabilité du processus d’institution du patrimoine comme construit social soit partagée et qu’émerge avec le temps un sens à cette action commune. Ce cadre permet de nous réunir au sein d’un même processus patrimonial, de partager nos récits qu’incarne le patrimoine afin de favoriser une compréhension mutuelle entre nous et de rendre visible l’entrelacement de nos récits. Cette fabrique patrimoniale basée sur l’écoute et le dialogue peut favoriser un ré-agencement de nos récits entre eux s’il a comme cadre le respect de la dignité de chacun, c’est-à-dire les droits humains comme le propose la Convention de Faro. Avec le temps, la valeur du patrimoine que nous avons en commun peut se réactualiser au regard d’enjeux de société partagés. Le philosophe Paul Ricoeur, dans son texte Quel éthos pour l’Europe, parle de l’entrelacement des récits et des flèches de futurité que portent en eux les récits. Walter Benjamin parle d’un Autrefois qui rencontre le Maintenant. Le philosophe Hartmunt Rosa nomme cela l’entrée en résonance.
Les « processus Faro » illustrent cette possibilité qu’un patrimoine culturel et naturel puisse faire sens au regard d’enjeux partagés par une communauté à un moment donné. « La notion de culture ne doit pas être considérée comme une série de manifestations isolées ou de compartiments hermétiques, mais comme un processus interactif par lequel les personnes et les communautés, tout en préservant leurs spécificités individuelles et leurs différences, expriment la culture de l’humanité. (Comité PIDESC sur la mise en œuvre de l’article 15) ».
Les greeters participent de ce processus. Ils n’ont alors pas vocation à se substituer à une quelconque autorité scientifique, comme cela leur est parfois reproché, mais à participer activement à cette fabrique patrimoniale basée sur l’écoute et le dialogue. La Convention de Faro pose un cadre pour l’engagement de ces communautés dans le cadre de l’action publique. La crise sanitaire actuelle et les crises économiques, sociales et environnementales qu’elle accentue, nous font prendre conscience de la nécessité de ces cadres d’expérimentation en action publique associant l’ensemble de la société sous couvert des droits humains, de l’Etat de droit et de la démocratie.
FG : Les réseaux Greeters de Nantes et Marseille participent déjà à la vie des Oiseaux de Passage. Selon-vous que peut apporter la synergie entre communauté greeters et les autres acteurs des Oiseaux de Passage pour une destination ?
OdP : Dans l’esprit de la Convention de Faro et du droit à chacun de participer à la définition de ce qui fait patrimoine, la volonté des oiseaux de passage est de faciliter la constitution formelle ou informelle de communautés locales d’hospitalité avec le plus de diversité possibles. Chez Les oiseaux de passage on croit à la pertinence, voir l’urgence sur certaines destinations, d’associer professionnels du voyage, acteurs culturels, habitants, producteurs, créateurs locaux et autres pour favoriser un développement des territoires qui soit durable et respectueux des Droits Humains Fondamentaux.
Pour ce qui est de la dimension culturelle, faciliter la coopération entre ces différentes personnes permet de formaliser et de créer des récits de territoire qui prennent en compte les différents points de vue. Cela permet également de rendre visible certains récits invisibilisés car non vécus ou jugés non porteurs par les acteurs à dimension commerciale. Cela permet également de ne pas se limiter, voir se fourvoyer, avec des récits territoriaux uniquement marketing visant à attirer une catégorie de voyageurs ou de nouveaux habitants.
Pour ce qui est de la dimension voyage et hospitalité, la coopération entre ces différentes personnes permet de partager plusieurs points de vue, plusieurs façons de pratiquer le territoire et plusieurs sensibilités. Cette diversité fait la force des guides de voyage que proposent les Passeurs de voyage sur leurs destinations. Une diversité qui permet de formaliser une Invitation au voyage riche et originale, à la rencontre des communautés locales et de leurs récits. Cela permet d’associer producteurs de récits et producteurs d’hospitalités pour que le voyage soit source de rencontre et de découverte culturelle.
C’est dans cette logique que les membres des oiseaux de passage jugent pertinent de favoriser et de renforcer les synergies avec les communautés Greeters. Si des membres de la Fédération France Greeters souhaitent plus d’information ou prendre part aux oiseaux de passage, vous pouvez vous signaler à l’adresse suivante : contact@lesoiseauxdepassage.coop ou en cliquant ici pour accéder au formulaire. Vous pourrez soit rejoindre la communauté locale si elle existe déjà sur votre territoire comme ce fut le cas à Marseille, soit ouvrir votre destination comme ce fut le cas à Nantes.
Parce que le voyage est une histoire qui s’écrit au gré des rencontres et des lieux visités : LesOiseauxDePassage.coop, Pour un autre voyage
La Fédération France Greeters a choisi de s’associer à la plateforme coopérative les Oiseaux de Passage pour s’engager concrètement dans le développement d’un Tourisme qui place la relation et la rencontre au cœur de ses pratiques.
Ce qui pouvait paraître utopique encore il y a quelques années prend forme de manière concrète avec les Oiseaux de Passage, qui créent du lien entre une multitude d’initiatives positives et redéfinissent les codes du voyage. Chacun de ses membres est un Passeur de voyage qui peut proposer soit un hébergement, des activités, balades, créations, productions et bons plans ou même des récits locaux. Les voyageurs ont ainsi accès à un guide de voyage fait par les personnes qui pratiquent le territoire, le tout dans un esprit de partage, de découverte et d’échange.
Pour mieux connaître ce réseau, nous avons posé 3 questions à Clément Simonneau et Prosper Wanner de la SCIC Les Oiseaux de Passage :
FG : En quelques mots, pouvez-vous nous présenter l’actualité des Oiseaux de Passage ?
OdP: Aujourd’hui Les oiseaux de passage c’est plus de 300 membres qui proposent leurs hospitalités et leurs récits sur une cinquantaine de destinations, principalement en France. Après plus d’un an et demi d’activité, notre actualité à venir est l’application des premiers résultats de notre programme de R&D dont l’objectif est d’innover pour replacer l’hospitalité et l’humain au cœur du voyage. Sur la base d’observations des pratiques, d’entretiens, d’analyses et d’études, nous avons synthétisé 4 hypothèses que nous allons travailler en ateliers avec nos membres. Ces ateliers vont permettre de définir ensemble des solutions innovantes que nous prototyperons sur notre plateforme LesOiseauxDePassage.coop afin de renforcer notre outil commun Pour un autre voyage qui soit source de rencontres, d’hospitalité et de partage.
Les thématiques que nous travaillerons cette année concernent les fonctionnalités nécessaires d’une plateforme web qui favorise une relation de qualité et la découverte culturelle. Une plateforme web qui permette les pratiques alternatives comme les monnaies locales ou l’échange de service, le partage du non-marchand, la négociation de gré à gré et les pratiques solidaires. Nous définirons également des cadres juridiques et contractuels nouveaux, modulables suivant Les Passeurs de voyage et non imposés par la plateforme web. Et enfin toutes les fonctionnalités de partage, d’interopérabilité et de diffusion des contenus créés pour que la plateforme et ses contenus soient diffus et non centralisés.
Notre objectif à travers ces chantiers est d’inventer une nouvelle plateforme de voyage sans standardisation ni formatage, une plateforme qui laisse libre expression aux singularités et au non-marchand, qui favorise le contact direct, le dialogue, l’humain et la qualité de la relation, qui valorise les individus, les collectifs et la coopération au lieu d’encourager les logiques individuelles et compétitives.
En parallèle de ces ateliers et de ces développements, l’actualité des oiseaux de passage c’est aussi la sortie d’un catalogue de séjour Slow Tour et l’Année Européenne du Rail. Le catalogue de séjour Slow Tour est construit en partenariat avec les agences de voyages membres des oiseaux de passage et les communautés locales d’hospitalités. Ensemble nous construisons une dizaine de séjours pour permettre aussi bien aux individuels qu’aux groupes de partir “slow”.
Dans le cadre de l’Année Européenne du Rail nous coopérons avec des producteurs de récits sur les thématiques et les imaginaires autour du rail, nous construisons un catalogue de séjours thématiques “À portée de rail” et nous constituons un réseau européen d’agences de voyages pour faciliter les voyages en train et autres mobilités douces à travers l’Europe. Un appel à coopération a été lancé en ce début d’année afin de mobiliser celles et ceux qui souhaitent participer au développement de voyage autour de la thématique du train : voir l’appel à coopération
FG : Vous participez activement à faire connaître les principes de la convention de Faro qui reconnaissent le droit au patrimoine culturel comme un droit humain, en quoi ces principes qui datent de 2005 sont-ils plus que jamais d’actualité en 2020 ?
OdP : La Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société adoptée en 2005 a été ratifiée par plusieurs pays et notamment fin 2020 par l’Italie. Sans être ratifiée par la France, depuis l’adoption en 2015 de la loi NOTRe, les droits culturels des citoyens doivent être garantis sur chaque territoire par l’exercice conjoint de la compétence en matière de culture par l’État et les collectivités territoriales (article 103). Faro est donc devenue une responsabilité publique partagée.
Cette convention-cadre permet que la responsabilité du processus d’institution du patrimoine comme construit social soit partagée et qu’émerge avec le temps un sens à cette action commune. Ce cadre permet de nous réunir au sein d’un même processus patrimonial, de partager nos récits qu’incarne le patrimoine afin de favoriser une compréhension mutuelle entre nous et de rendre visible l’entrelacement de nos récits. Cette fabrique patrimoniale basée sur l’écoute et le dialogue peut favoriser un ré-agencement de nos récits entre eux s’il a comme cadre le respect de la dignité de chacun, c’est-à-dire les droits humains comme le propose la Convention de Faro. Avec le temps, la valeur du patrimoine que nous avons en commun peut se réactualiser au regard d’enjeux de société partagés. Le philosophe Paul Ricoeur, dans son texte Quel éthos pour l’Europe, parle de l’entrelacement des récits et des flèches de futurité que portent en eux les récits. Walter Benjamin parle d’un Autrefois qui rencontre le Maintenant. Le philosophe Hartmunt Rosa nomme cela l’entrée en résonance.
Les « processus Faro » illustrent cette possibilité qu’un patrimoine culturel et naturel puisse faire sens au regard d’enjeux partagés par une communauté à un moment donné. « La notion de culture ne doit pas être considérée comme une série de manifestations isolées ou de compartiments hermétiques, mais comme un processus interactif par lequel les personnes et les communautés, tout en préservant leurs spécificités individuelles et leurs différences, expriment la culture de l’humanité. (Comité PIDESC sur la mise en œuvre de l’article 15) ».
Les greeters participent de ce processus. Ils n’ont alors pas vocation à se substituer à une quelconque autorité scientifique, comme cela leur est parfois reproché, mais à participer activement à cette fabrique patrimoniale basée sur l’écoute et le dialogue. La Convention de Faro pose un cadre pour l’engagement de ces communautés dans le cadre de l’action publique. La crise sanitaire actuelle et les crises économiques, sociales et environnementales qu’elle accentue, nous font prendre conscience de la nécessité de ces cadres d’expérimentation en action publique associant l’ensemble de la société sous couvert des droits humains, de l’Etat de droit et de la démocratie.
FG : Les réseaux Greeters de Nantes et Marseille participent déjà à la vie des Oiseaux de Passage. Selon-vous que peut apporter la synergie entre communauté greeters et les autres acteurs des Oiseaux de Passage pour une destination ?
OdP : Dans l’esprit de la Convention de Faro et du droit à chacun de participer à la définition de ce qui fait patrimoine, la volonté des oiseaux de passage est de faciliter la constitution formelle ou informelle de communautés locales d’hospitalité avec le plus de diversité possibles. Chez Les oiseaux de passage on croit à la pertinence, voir l’urgence sur certaines destinations, d’associer professionnels du voyage, acteurs culturels, habitants, producteurs, créateurs locaux et autres pour favoriser un développement des territoires qui soit durable et respectueux des Droits Humains Fondamentaux.
Pour ce qui est de la dimension culturelle, faciliter la coopération entre ces différentes personnes permet de formaliser et de créer des récits de territoire qui prennent en compte les différents points de vue. Cela permet également de rendre visible certains récits invisibilisés car non vécus ou jugés non porteurs par les acteurs à dimension commerciale. Cela permet également de ne pas se limiter, voir se fourvoyer, avec des récits territoriaux uniquement marketing visant à attirer une catégorie de voyageurs ou de nouveaux habitants.
Pour ce qui est de la dimension voyage et hospitalité, la coopération entre ces différentes personnes permet de partager plusieurs points de vue, plusieurs façons de pratiquer le territoire et plusieurs sensibilités. Cette diversité fait la force des guides de voyage que proposent les Passeurs de voyage sur leurs destinations. Une diversité qui permet de formaliser une Invitation au voyage riche et originale, à la rencontre des communautés locales et de leurs récits. Cela permet d’associer producteurs de récits et producteurs d’hospitalités pour que le voyage soit source de rencontre et de découverte culturelle.
C’est dans cette logique que les membres des oiseaux de passage jugent pertinent de favoriser et de renforcer les synergies avec les communautés Greeters. Si des membres de la Fédération France Greeters souhaitent plus d’information ou prendre part aux oiseaux de passage, vous pouvez vous signaler à l’adresse suivante : contact@lesoiseauxdepassage.coop ou en cliquant ici pour accéder au formulaire. Vous pourrez soit rejoindre la communauté locale si elle existe déjà sur votre territoire comme ce fut le cas à Marseille, soit ouvrir votre destination comme ce fut le cas à Nantes.
Parce que le voyage est une histoire qui s’écrit au gré des rencontres et des lieux visités : LesOiseauxDePassage.coop, Pour un autre voyage